CANADA Course : Le pari mal payé de Sebastian Vettel et Ferrari

Ferrari avait tenté un coup pour tenter d’aller chercher sa première victoire de la saison, mais le résultat n’aura pas payé. Explications :

Vettel a été proche de réaliser le coup parfait, il l’aurait sans doute été si Ferrari n’avait pas opté pour une stratégie a deux arrêts.

Tout s’est très bien passé pour Vettel qui a surgi de sa 3ème position de grille pour prendre les commandes de la courses dès le départ. Hamilton s’est encore raté, la faute à un problème avec son embrayage comme souvent depuis le début de saison. Il s’est fait déborder par son coéquipier, mais s’est repris, a tassé Rosberg qui a coupé le deuxième virage. Il s’est retrouvé englué ensuite dans le top 10.

Vettel était en tête au 10ème tour quand Button a provoqué l’unique neutralisation de la course avec une virtual safety-car quand son moteur bien rodé a cassé. C’est à ce moment que Vettel plonge au stand, mais pour passer des gommes ST (Super tendres). Hors, la règle semblait être que les pilotes soient obligé d’utiliser une fois les pneus tendres. Ce premier arrêt allait en appeler un autre. Hamilton est resté sur un unique arrêt, c’est là qu’il a repris son bien au pilote Ferrari. Avec des pneus plus frais, Vettel a attaqué, mis la pression sur Hamilton jusqu’au bout, mais ça n’aura pas suffit. Hamilton gardait la tête, imperturbable et signait sa 5ème victoire en terre montréalaise.

Il n’y aura pas eu de course au final. La lutte entre les deux hommes aurait pu être belle.

Rosberg a été plus en difficulté. Il a du se battre dans le traffic. Il n’a pas été aidé par Verstappen qui s’est solidement défendu en fin de course. L’allemand est parti en tête à queue. Il n’a pas pu tenter d’aller chercher au moins un podium. C’est Bottas qui a pu installer sa Williams sur le podium. Cela fait du bien à l’écurie britannique tant ils semblaient loin cette année.

Les Red Bull sont donc restées anonymes cette fois, pourtant Ricciardo avait bon espoir de pouvoir se battre pour la victoire. Sur un circuit de moteur, le Renault a encore d’ultimes progrès à faire.

Au moins ce Grand Prix a pour mérite de donner une vision assez cohérente de la hiérarchie entre écuries.

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