Frédéric Piquionne : “Me consacrer pleinement à ma nouvelle vie”

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Invité de l’AURA des Champions, Frédéric Piquionne s’est confié à notre micro. L’ancien joueur passé par l’OL ou l’ASSE a décidé de mettre un terme à sa carrière. Entretien.


  •  Frédéric, il y a quelques jours vous avez annoncé votre retraite sportive à 37 ans, pourquoi cette décision ?

F.P. : Je n’avais plus de challenge intéressant à relever à mon âge, donc j’ai décidé d’arrêter. Je continue malgré tout à faire un peu de foot pour le loisir, tout en préparant mon avenir, et notamment en ce qui concerne mes diplômes d’entraîneur.

  • Vous auriez pu signer à Dubaï mais cela ne s’est pas fait, vous sentiez que vous pouviez encore donner sur le terrain ?

F.P. : Oui, bien sûr ! Je sentais que mon corps pouvait me suivre. Mais je souhaitais rentrer en France, et l’absence de challenge intéressant pour moi en temps que joueur m’a encouragé à raccrocher et à me consacrer à ma nouvelle vie.

  • Vous avez intégré le staff du club de Créteil, une envie de poursuivre dans le football ?

F.P. : Oui, j’en avais très envie ! Le football, c’est pratiquement toute ma vie, donc il fallait que je fasse quelque chose, c’est-à-dire me lever le matin et rester en activité. Laurent Roussey m’a proposé de rejoindre l’US Créteil en temps qu’adjoint, dans un groupe que je connais très bien et forcément, ça s’est bien passé.

 

“A Sainté que j’ai connu mes plus beaux ASSE-OL”

 

  •  Est-ce qu’un jour on pourrait vous voir avec le costume d’entraîneur principal ?

F.P. : Pour l’instant, ce n’est pas mon objectif. Je vais passer les diplômes petit à petit, et surtout essayer d’apprendre auprès d’un entraîneur ayant le rôle de n°1 . Par la suite, pourquoi pas.

  • Vous êtes également consultant sur Canal+, c’était une envie de votre part ?

F.P. : Ça s’est fait vraiment par hasard. C’est vrai que les commentaires, les debriefs d’après-match, les plateaux… j’adore ça. J’espère encore évoluer avec la chaîne !

  • Comment analysez-vous votre carrière maintenant que vous n’êtes plus sur les terrains ?

F.P. : C’est une bonne petite carrière, avec l’apothéose que fut l’Équipe de France (Une sélection), malgré le fait que je ne sois pas passé par un centre de formation . J’ai commencé le foot très tard, à 21 ans. J’ai eu beaucoup à apprendre pour combler ce « retard », mais je reste très content de ma « petite » carrière.

  • Si vous deviez ressortir un souvenir que vous n’oublierez jamais, quel serait-il ?

F.P. : Incontestablement, ma première sélection en Équipe de France. Le jour le plus marquant de ma carrière.

  • Avez-vous des regrets ?

F.P. : Non, je n’ai pas de regret. Certes, à certains moments, j’aurais pu faire d’autres choix et être un peu plus malin. Mais des regrets, je n’en ai pas.

 

  • Vous êtes passé par l’ASSE et l’OL, comment on vit un Derby quand on a joué sous les deux couleurs ?

F.P. : On essaye de faire abstraction de tout ce qu’il y a autour, même si c’est extrêmement difficile. Quand vous êtes joueur, vous devez être attentif, malin, et surtout respecter à la lettre ce que vous demande le coach du club pour lequel vous évoluez. Il faut rester concentrer, pour ne pas péter les plombs.

  • Justement, on a vu une fin de match assez houleuse dimanche soir. Cette tension, on ne peut pas y échapper ?

F.P. : C’est très électrique. Au moindre petit accrochage, il y a tout de suite une tension, avec des regroupements, mais c’est ça l’environnement d’un derby.

  • Avec lequel des deux clubs avez-vous le plus apprécié le derby ?

F.P. : Avec Sainté ! C’est le club avec lequel j’ai joué le plus de derbies, toujours des matchs très disputés. C’est de ce côté que j’ai connu mes meilleurs derbies.

 

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