TEMPS ADDITIONNEL : Un peu de brutalité dans ce monde de douceur

Sébastien, ses cheveux, sa barbe

Cher lecteur, tu as l’honneur de lire le tout premier article de notre nouvelle rubrique “TEMPS ADDITIONNEL”. Aujourd’hui, nous consacrons cet article sur l’homo sapiens de l’Ovalie, la fée du plaquage, la ballerine du rugby : Sébastien Chabal ! C’est vrai, nous aurions pu vous faire une biographie détaillée de la vie de Chabal, mais est-ce que cela n’aurait pas été un peu barbant ? Mais du coup, qu’allez-vous trouver dans cet article ? Et bien du sang, des larmes, du ballon aplati avec une pression de 3 tonnes/m² et du plaquage de brute comme on les aime !
On commence soft avec ce petit contact entre Chabal et le numéro 8 néo-zélandais Chris Masoe. Lors de ce test match (perdu 42-11) avant la coupe du monde 2007, Sébastien Chabal a « du mal à rentrer dans le match » selon le commentateur, mais pas dans son adversaire direct… Ce plaquage fait le tour du monde et Chabal alimente sa réputation de brute épaisse. Il faut l’avouer, ça nous fait du bien de voir un All Black tituber comme ça en se relevant, c’est vrai qu’ils sont énervants à la fin à tout le temps gagner avec leurs visages imberbes et leurs peaux lisses, pendant que nos rugbymen français peinent à enchainer les performances !

Toujours face à nos amis néo-zélandais, Chabal fait un énorme coup de pub à Mousline en obligeant Ali Williams à manger de la purée pendant quelques mois, ce dernier se retrouvant la mâchoire cassée après avoir dégusté la délicate épaule de notre Sébastien national ! On soupçonne Williams d’en rajouter un peu parce que après plusieurs ralentis, on peut se rendre compte que le choc n’est pas si violent que ça, Chabal effleurant à peine son adversaire. On peut même aller jusqu’à parler de simulation néo-zélandaise mais cet art étant réservé aux italiens, nous préférerons enquêter pour comprendre l’ingénieux système de faux sang placé dans la bouche de Williams, rendant encore plus crédible sa supercherie.

Un dernier plaquage pour la route, et pas des moindres. Lors de la victoire française face à l’Afrique du Sud, Chabal décide de symboliser l’hospitalité et la sympathie française avec un énorme tampon sur l’ailier sud-africain Morne Steyn. Ce dernier n’a pas dû comprendre ce qui lui arrivait, tout comme le pauvre Vincent Clerc qui a servi de paillasson. Chabal, ce n’est pas que une brute qui attaque de front, c’est aussi une brute qui attaque de côté, quand le porteur de balle ne s’y attend pas et se retrouve 3 mètres plus loin avec le foie au niveau du mollet !

Finissons cet article marqué par la poésie et la tendresse avec un essai tout en finesse. Nous sommes toujours en 2007, en pleine coupe du monde et la France affronte la Namibie. Chabal est alors au sommet de sa popularité, il est devenu un phénomène de pub et les médias ne parlent que de lui. Déçu que l’on ne parle que de son côté rustre et brutal, le barbu décide d’inscrire un essai d’une poésie rare, slalomant habilement entre les joueurs pour ensuite déposer délicatement le ballon dans l’en-but namibien. Touchés par ce moment d’extrême douceur, les supporteurs ne peuvent retenir leurs larmes dans un silence total.


Bon allez arrêtons de rigoler 30 secondes et analysons ce magnifique moment du sport, parce que oui, ça c’est du sport, ça c’est de l’essai, ça c’est du joueur. Le mec parcourt la moitié du terrain en galopant comme un lapin, il raffute comme il peut, on dirait que le diable court après ses fesses (barbues ? Le mystère reste entier) ! Finalement, après cet intense moment de virilité, il arrive tant bien que mal à proximité de l’en-but, avec 4 joueurs sur ses épaules mais la bête est inarrêtable et il aplatit comme une brute le ballon qui a failli exploser au contact du sol. Public en effervescence, commentateurs en extinction de voix, et Chabal qui donne une nouvelle définition du mot « Brutalité » parce que oui, un barbu de 2 mètres qui met un essai seul de 60 mètres en mettant à terre une dizaine de namibiens, ce n’est plus de l’humanité, c’est de la pure brutalité mais c’est ça qu’on aime, surtout quand c’est un rugbyman français qui en est à l’origine !

Nous arrivons à la fin de ce premier article mais retiens tes larmes, petit lecteur, le Temps Additionnel revient très vite!

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