Axel Bourlon : “Les Jeux de Tokyo sont toujours mon objectif principal”

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L’été prochain, les sportifs du monde entier se retrouveront à Tokyo pour les jeux olympiques et paralympiques. Suite à l’épidémie de coronavirus, la compétition a été repoussée à 2021 et change les plans de nombreux athlètes. Parmi eux, Axel Bourlon, athlète paralympique en haltérophilie, qui vise ses premiers Jeux.

 

À 29 ans, Axel est déjà multiple champion. Depuis 2006 et son premier résultat national, il ne cesse d’enchaîner les records et de rafler les victoires. L’athlète est titré champion de France Espoir six années de suite (2007 à 2012) et champion de France Open 4 fois (2013, 2014, 2016 et 2018). En 2019, c’est la consécration et Axel monte sur la première marche du podium de la Coupe du Monde. Un palmarès qui peut en faire rougir plus d’un mais qui montre de l’envie et surtout de l’abnégation pour atteindre le plus haut niveau : « Au bout de 15 ans d’entraînement, comme partout, il n’y a pas de surprise, il faut se dépasser pour atteindre le meilleur ».

 

Vises-tu toujours les Jeux paralympiques 2021 à Tokyo ? Que reste-t-il à faire pour y arriver ?

Les Jeux sont toujours mon objectif. J’ai entendu dire que la compétition aurait lieu avec ou sans Covid. Mais c’est toujours un peu flou. Il n’y a pas eu de compétitions cette année mais peut-être que deux vont venir en fin d’année. Les organisateurs vont mettre en place une quatorzaine mais ça reste compliqué et les pays vont sûrement faire des compétitions entre eux.

La seule rencontre sûre est en juin 2021 à Dubaï. Ce sera la dernière compétition pour se qualifier aux jeux le 24 août. À Tokyo, se seront mes premiers jeux. Je reste confiant et je veux tout donner à Dubaï.

 

Gardes-tu le même rythme d’entraînement que pendant le premier confinement ?

La situation a changé pour ce re-confinement et c’est mieux. De mars jusqu’en juin, je n’avais pas d’autorisation pour reprendre en salle. C’est une semaine avant le déconfinement que j’ai eu une dérogation en tant qu’athlète. Finalement, j’ai repris en salle comme tout le monde. J’ai adapté mon entraînement à la maison pour du cardio et du renforcement musculaire. 

Aujourd’hui, j’ai déjà une dérogation pour aller à la salle de sport pendant le confinement. Finalement, ça ne change rien et je garde mes séances à l’identique.

 

Redoutes-tu la reprise des compétitions au niveau physique ?

Non car la reprise en juin était positive. Comme je m’entrainais à la maison, mes séances m’ont maintenu en forme. Pour les prochaines semaines de confinement je ne m’arrête pas, donc il n’y a pas de raisons que la reprise se complique.

 

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