C’était un sujet qu’on évoquait dans le paddock sans trop en parler, cette fois, c’est bien fini.

Plutôt dans la semaine, la FIA a entériné la prise majoritaire de parts de Liberty Media dans le contrôle du Formula One Group. C’est donc en toute logique que Bernie Ecclestone a été invité à se mettre en retrait de ses activité au sein du Formula One Management (FOM). C’est la fin d’une époque pour le milliardaire britannique qui était au commande depuis 30 ans.

Il a commenté son éviction pour le journal allemand Auto Motor und Sport : « J’ai été remercié aujourd’hui. Je pars, c’est tout. C’est officiel. Je ne suis plus le leader de la compagnie. Mon poste est pris par Chase Carey. »

Et de rester perplexe par rapport à son nouveau rôle au sein de la structure américaine dirigée par Chase Carey. « Mon nouveau poste est un terme très américain, quelque chose comme ‘président d’honneur’. J’ai désormais ce titre, même si je ne sais pas ce qu’il signifie. »

Le nouvel organigramme des dirigeants est encore à dévoiler mais un nom connu a été officialisé. Il s’agit de Ross Brawn, ancien directeur technique de la Scuderia Ferrari à la fin des années 90, mi-2000 avec Michael Schumacher.

Le chantier est énorme pour Liberty Média. Beaucoup de choses sont à faire pour rendre son prestige à une discipline émoussée par les controverses ; calendrier à 25 Grand-Prix, circuits en dangers, (Monza, Silverstone…), prix et attribution des droits TV, réglementations sportives, techniques et les sanctions des commissaires.

Que fera Bernie Ecclestone de ses journées désormais ? : « Mes journées au bureau vont désormais être plus tranquilles. Je me rendrai peut-être sur un Grand Prix à l’avenir. Il me reste beaucoup d’amis en Formule 1, et il me reste suffisamment d’argent pour me permettre de me rendre sur un Grand Prix. »