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Clément Cavallo : “Je donne toujours le maximum pour le maillot de la Chorale”

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Le numéro 9 et capitaine de la Chorale de Roanne dispute sa sixième saison sous les couleurs du club roannais. L’occasion de revenir sur ces années qui ont forgé le joueur qu’il est aujourd’hui.

Est-ce que vous imaginiez que six ans après votre arrivée à Roanne, vous seriez toujours un joueur de la Chorale de Roanne ?

C.C. : “Je ne m’étais pas projeté aussi loin, pour être honnête. L’idée première c’était d’aller jusqu’au bout de mon contrat, en 2019 et finir mes trois avec Laurent Pluvy avec le projet de ramener la Chorale en Betclic Elite. Aujourd’hui, nous sommes en 2022 et je ne l’aurais pas imaginé, c’est clair.”

Pouvez-vous nous expliquer comment vous êtes arrivé à Roanne ?

C.C. : “Avec Toulon, nous avions gagné le trophée en Pro B. Le club commençait à travailler sur la saison d’après et moi aussi avec mon agent. Pour l’anecdote, nous jouions le dernier match de la saison régulière contre Evreux, qui était coaché par Laurent Pluvy. J’avais fait un bon match en plus, on avait le trophée avec les médailles, ma famille était là. Il avait vu mon père, qu’il connaissait déjà. Quatre jours après, Laurent annonce qu’il coachera Roanne. On a discuté ensemble du projet, c’est ce qui m’a intéressé pour venir ici. J’ai dit oui rapidement et j’ai été super bien accueilli.”

Le fait de se projeter sur plusieurs années, c’est quelque chose qui est important pour vous ?

C.C. : “Oui, même si c’était un peu spécial avec Toulon puisque c’est là-bas que j’ai été formé. Je suis revenu quelques années plus tard au club et j’ai gagné le championnat avec l’équipe. Et plus tu gagnes, plus tu as envie de revivre ce genre d’émotions. Avec un contrat de trois ans, il y avait peut-être une stabilité que je recherchais. Et puis Roanne, il y a une vraie histoire autour du club. Il y a eu des trophées et j’avais envie d’essayer de ramener ce club historique dans l’élite. Finalement, j’ai fait beaucoup plus que ce que j’espérais.”

Que représente aujourd’hui la Chorale de Roanne pour vous ?

C.C. : “Cela représente forcément beaucoup. C’est des années de Pro B, la Leaders Cup, le championnat. Une aventure incroyable avec des belles relations que j’ai pu tisser ici. Et puis de l’expérience avec la montée en Betclic Elite. L’opportunité de pouvoir jouer au plus haut niveau français, c’était un objectif. Et d’un point de vue humain, je me suis marié à Roanne, mon fils est né ici et le public m’offre un super accueil depuis que je suis là. Même si je ne peux pas plaire à tout le monde, j’ai toujours tout donné pour le maillot de la Chorale. Je suis très honoré de réaliser ma sixième saison ici.”

Vous avez tout connu ici, des joies et des moments plus compliqués…

C.C. : “Bien sûr, j’ai tout connu. De belles saisons, mais aussi une saison en dents de scie. En tant qu’homme et joueur, j’ai beaucoup progressé pendant la dernière année en Pro B. Il y a eu des moments compliqués pendant le COVID mais c’est comme ça qu’on apprend aussi. La saison dernière on se maintient, c’était le plus important pour moi.”

Le public a pu revenir cette saison dans la Halle Vacheresse, que ressent-on quand on joue devant 5000 personnes ?

C.C. : “J’ai cette chance d’avoir vécu des moments magnifiques dans cette salle. Il y a aussi eu la Leaders Cup où c’était incroyable de voir 700 supporters monter à Disneyland. Le public répond toujours présent, il connaît le basket. Quand on joue à domicile, on sait que ça va pousser.”

Comment avez-vous réussi à vous acclimater à la vie roannaise ?

C.C. : “La mentalité du sud est différente. Je suis quelqu’un de plutôt casanier. Je me sens bien ici. Roanne est une ville gastronomique et moi je suis très friand de ça (rires). J’ai eu la chance de manger chez Troisgros, c’était une expérience incroyable. Ce qui m’a le plus changé, c’est quand je me balade dans la ville on me reconnaît ce qui prouve le vrai intérêt des Roannais pour le basket.”

Vous êtes devenu papa, est-ce que ça a pu faire changer votre état d’esprit en tant que joueur ?

C.C. : “Oui, je pense que j’ai basculé le jour où ma femme m’a annoncé qu’elle était enceinte. Il y a quelque chose qui a changé, les petites choses qui pouvaient m’énerver m’atteignaient moins. J’ai toujours cette envie de tout gagner et je reste mauvais perdant, mais je relativise plus qu’avant et je suis un peu moins négatif. J’ai perdu des heures de sommeil, mais c’est génial (rires).”

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