Nico Rosberg… roi du Mexique

Le futur prétendant, déjà présent au coté du futur ex-pilote. Mais le sait-il encore ?

Après 23 ans d’absence, le Mexique est de retour au calendrier de la formule 1. Le circuit des frères Rodriguez a retrouvé la discipline. Il avait été envisagé de construire un nouveau tracé. Plus important, Nigel Mansell s’est trouvé un successeur en la personne de Nico Rosberg.  

L’enjeu était passé, Lewis Hamilton venait tout juste de décrocher son troisième titre de champion du monde pilote une semaine plus tôt à Austin. La seule lutte qui pouvait encore avoir lieu était la place de vice-champion du monde. Nico Rosberg qui a été battu par Hamilton et qui a échoué a convertir ses trois précédentes pole en victoire avait à coeur de démontrer qu’il pouvait encore gagner.

Pour la quatrième fois consécutive, Nico Rosberg est donc parti en pole position. Le départ a été propre. Rosberg a su contenir son équipier. La lutte a eu lieu plus loin dans le traffic. Vettel, parti troisième a heurté Daniel Ricciardo. Ceci a eu pour conséquence de causer une crevaison sur la Ferrari qui s’est vu reléguée à la dernière place à la fin du premier tour.

Rosberg a cette fois été tout en maîtrise. Quand son coéquipier haussait le ton, Rosberg était capable de hausser son rythme. Les stratégies ont été parfaitement gérées par le stand Mercedes. Rosberg leader avait les primeurs pour passer le premier par les stands. Hamilton n’a jamais pu creuser l’écart quand il était en tête. Il a perdu la première place dans les arrêts au stand à chaque fois.

C’est Sebastian Vettel qui n’a pas été en réussite. Après sa crevaison, il a été englué dans le traffic. Il a commis deux erreurs dont une sortie de piste qui a causé son abandon, le deuxième après celui de Kimi Raikkonen dans un accrochage avec Valtteri Bottas lors d’un dépassement autoritaire. Les deux Ferrari sorties, cela ouvrait la voie du podium aux Red Bull qui grâce à un choix technique osé ont réussi a être compétitive. Ce choix, c’est celui de relever au maximum les appuis aérodynamiques des ailerons. Ils ont sacrifié la vitesse de pointe, mais avec ces appuis, ils ont su être très vite dans les deuxième et troisième secteurs ou les virages rapides et lents se succèdent et font travailler le châssis à la perfection.

La sortie de Sebastian Vettel a permis le déploiement de la Safety-Car. Dernier obstacle que Nico Rosberg a su gérer à la perfection. Dans la relance, la Williams de Bottas qui a privilégié les faibles appuis aéro pour permettre un record de vitesse de pointe (364 Km/h) n’a fait qu’une bouchée de la Red Bull de Daniil Kvyat.

Rosberg remporte ainsi une course disputée devant plus de 110.000 personnes en liesse dont 30.000 dans un véritable stade. Le podium est complété par Hamilton et Bottas. Sergio Perez, le local de l’étape termine lui modestement huitième derrière son coéquipier Nico Hulkenberg. Il rapporte quatre points à Force India.

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