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Interview : Vincent Mermet du Skate club Schoolyard Ryders

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Le skateboard fait son apparition aux Jeux cet été, l’occasion pour nous de parler à nos acteurs locaux avec Vincent Mermet, salariés au Schoolyard Ryders. Le club qui a été labellisé en 2020. Discussion sur la discipline, le club et l’avenir.

 

Qu’est ce que la labellisation FFRS et qu’est-ce que ça a apporté au club de skate de Saint-Étienne ?

C’est un label fédérale délivré par la fédération française de roller et skateboard (FFRS), c’est un label qui promeut les clubs qui ont des projets pédagogiques un peu plus abouti que les autres. Il valorise aussi l’accessibilité, avec la dimension un peu plus technique avec le haut niveau et la structuration des activités. Ça récompense surtout les clubs qui ont réussi un projet solide et qui on un certain nombre de licencié.

 

Et combien de temps dure cette labellisation ?

C’est une labellisation qui dure un an. Il y a certain critère à avoir quand on en fait la demande et notamment l’augmentation de 30% des licenciés en fait partie, donc c’est assez compliqué de l’avoir chaque année mais on l’a eu l’année dernière (2020) et on espère l’avoir de nouveau l’année prochaine.

 

En parlant de l’année prochaine, quels sont les projets du club pour septembre ?

On va passer à deux salariés et on restructure les horaires du club au niveau local. On va augmenter les effectifs aussi, avec des brevets d’initiateur fédéraux et des certificats de qualifications professionnels en assistance aux salariés. Surtout on va développer des activités annuelles sur des structures périphériques comme Aurec-sur-Loire ou Saint-Just Saint-Rambert avec qui on a créé des partenariats avec les MJC. C’est un agrandissement du club en quelque sorte, un rayonnement qui s’étant on peut dire.

 

Et pour cet été ?

Alors cet été on a 10 stages de skateboard sur les matinées pendant 5 semaines, sur les trois premières semaines de juillet du 5 au 23 et en aout de la mi-août à la fin août. C’est des stages de cinq jours, plutôt destinés au débutant aux personnes qui veulent découvrir cette discipline mais on garde toujours un petit peu de place pour les licenciés les élites grâce à nos différents moniteurs. On accueille tout le monde au-dessus de 7 ans. Ça se passe tous les matins car vu que le skatepark est en accès libre on ne veut pas privatiser l’espace et empêcher les personnes de venir. Mais le matin la cohabitation se passe très bien, tandis que l’après midi il y a un peu trop de monde.

 

Avec les jeux olympiques cet été, est-ce que vous attendez plus de licenciés ?

Oui évidemment ! On a beaucoup d’attentes par rapport à ça, le skate va avoir une énorme visibilité, qu’on n’a jamais eu, surtout sur des médias nationaux. Mais faut savoir que le skate s’est déjà développé pas mal sans ça. A l’heure actuelle il y a un grand nombre de skateur en France, très peu sont licenciés, donc ils ne sont pas recensés. Mais tout de même on le voit nous surtout sur Instagram. Donc même sans cette visibilité c’est très populaire donc nos attentes sont très grandes c’est sûr mais on attend de la reconnaissance avant tout.

 

Photo: Spotland.fr

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