Jean-Louis Gasset « Il ne faut pas brûler Saliba »

Gasset du 190419
  • Jean-Louis Gasset des nouvelles des blessés ?

« En plus de Monnet-Paquet et Silva, Salibur et Subotic ne seront pas dans le groupe. Pour M’Vila qui avait ressenti une douleur avant le match contre Bordeaux et a pris un coup, ça va le faire. Subotic ? J’espère le récupérer avant la fin de saison. »

  • Vous êtes dans le bon wagon, ça change quoi ?

« Rien. C’est ce qu’on avait imaginé après avoir affronté les très gros. Depuis, on a fait 10 points sur 12 et on voit des résultats improbables. A part trois ou quatre qui sont dans le ventre mou, toutes les équipes jouent quelque chose. »

  • Qu’est-ce qui vous fait penser que votre groupe est dans le vrai ?

« La forme des joueurs qui retrouvent leur niveau comme Debuchy, Khazri, buteur et passeur, sans être à 100 %. Il y a eu des hauts et des bas. Là tout le monde avance vers le haut. »

  • Valentin Vada parle de l’ambiance dans le groupe. C’est important ?

« En même temps que vous choisissez des joueurs, vous choisissez des hommes, avec le bon état d’esprit, des jeunes qui veulent apprendre. Et il y a vraiment une bonne ambiance. »

  • Ca compte pour avoir des résultats ?

« Obligatoirement, quand tout se passe bien avec la direction, le public, mais il faut rester concentré, ne pas se relâcher. Quand on joue mollasson comme à Amiens, on a toutes les peines du monde à ramener un point à la dernière seconde. L’état d’esprit est primordial, d’où l’avantage d’avoir des joueurs expérimentés qui savent que c’est maintenant qu’il faut appuyer. »

  • Reims, c’est un test ?

« Un match difficile. C’est l’équipe surprise du haut de tableau. C’est magnifique pour ce club. Quand on bat Lyon, Marseille, Rennes et qu’on fait le nul face à Lille, on peut se dire qu’on est capable de battre Saint-Etienne. C’est un bloc qui défend très bien. A l’aller, on s’était imposé parce qu’on avait marqué des buts importants à des moments importants. »

  • C’est le match le plus difficile de la série qui vient ?

« Tous le seront, mais là, on dira que c’est un adversaire direct, pas loin de nous. »

« Je suis très dur avec eux, parce que j’aime la perfection. »

  • Et qu’attendez-vous de vos cadres ?

« L’expérience, la capacité de s’adapter à la situation selon que l’adversaire jouera avec un bloc très bas ou viendra nous chercher pour nous faire douter. On fait des choses très bien, d’autres moins, mais ils savent qu’on va jouer dans un stade à guichets fermés et qu’il y aura 500 Stéphanois. L’avant match face à Bordeaux donnait des frissons. À un moment, ça fait la différence. Les joueurs sont obligés de se surpasser. Il n’y a pas besoin de leur expliquer que c’est un match important. Il n’y a pas de perte de temps. »

  • Vous parlez des cadres mais vous alignez aussi un jeune, Saliba ?

« Vous étiez au match dimanche ? Je ne le mets pas pour lui faire plaisir. C’est une solution, mais je peux aussi mettre Kolodziejczak et Polomat à gauche. Si je l’enlève parfois, c’est pour ne pas lui mettre trop de pression car tout va très vite pour lui. Il ne faut pas le brûler. Il entend certaines choses qui peuvent le perturber et il ne doit pas se relâcher, garder la même concentration. »

  • Ce week-end est le plus important de la fin de saison ?

« Tous le seront. On peut finir en apothéose et on fera tout pour, mais si les autres gagnent tout, même en remportant tous nos matches on finirait 4ème. On est pas loin de l’objectif, mais il y a 18 points en jeu et on peut aussi dégringoler. Il faut avoir les nerfs solides. »

  • Qu’est ce qui vous a plu et déplu sur les derniers matches ?

« C’est un peu cyclique. Quand je vois des erreurs techniques, je suis très dur avec eux, mais c’est parce que j’aime la perfection. »

Didier Bigard

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