Jean-Louis Gasset «L’OM a envoyé un message très fort»

Gasset du 010319

[et_pb_section bb_built=”1″ _builder_version=”3.17.6″][et_pb_row][et_pb_column type=”4_4″][et_pb_text]

L’entraîneur stéphanois estime que Balotelli a transfiguré l’OM, sait que le Vélodrome est un enfer pour les visiteurs, et que l’ASSE n’y a pas gagné depuis 40 ans. Mais aussi que les blessures peuvent décuplé les forces de son groupe»

Jean-Louis Gasset, sur qui pourrez-vous compter dimanche à Marseille ?
Il n’y aura pas Monnet-Paquet, Silva et Salibur, mais Debuchy, Vada et Hamouma rentrent dans le groupe. Debuchy, ce jeudi, ça allait mieux. Et voir déjà Kevin et Silva dans les couloirs avec leurs béquilles, ça fait drôle. Ce sont des guerriers, des vaillants.

Il vous en reste mais certains ont été ménagés.
Oui, il en reste avec trois mois à tenir et douze matches. On a ménagé Loïc Perrin qui a un petit problème au genou et Wabhi Khazri à un tendon. Il vaut mieux ne pas taper sur les articulations et ils ont fait du vélo. Au moins à l’intérieur, ils ne risquent pas de marcher dans un trou ou d’avoir un mauvais appui… Ils ont juste pris l’air ce matin.

A Marseille, justement, il faudra des guerriers.
J’avais construit un groupe d’une quinzaine de pros plus des jeunes et il y en a trois sur le flanc dont deux, Monnet-Paquet et Silva qu’on pouvait aligner à différents postes et dans différents systèmes. Les choix seront un peu plus limités. On essaie.

Marseille et Lille, ce sont deux gros tests  ?
Il n’y a qu’à regarder le classement. L’OM est en train de revenir à grands pas, a envoyé un message très fort au mercato avec Balotelli. C’est un joueur qui a l’habitude prendre la pression et la lumière. Ça a décrispé tout le monde. Il a marqué trois buts en cinq matches et ils ont fait trois victoires et un nul. Le public va revenir avec eux, la machine est redressée. Et puis Lille, au début, c’était la surprise. Ça ne l’est plus.

Vous saurez où vous en êtes après ces deux matches ?
Peut-être pas. Il restera trente points à jouer. Si on arrive début mai à rester dans la bagarre, on pourra être dans le sprint en recevant deux fois dans les trois dernières journées.

L’ASSE n’a pas gagné depuis 40 ans à Marseille ?
Oui, j’ai fait faire un essai à Dominique Rocheteau (buteur lors de ce succès 5-3, en 1979), mais il n’a pas été concluant… Il y a des équipes qui ne vous réussissent pas, mais on peut toujours y croire.

L’atmosphère du Vélodrome est particulière ?
Il y a des stades qui vous font vous surpasser. Les dernières fois où j’y suis allé avec Paris, c’était vraiment l’enfer. Il faut savoir garder la tête froide, être bien concentré, bien défendre et si possible placer des banderilles.

Vous n’avez pas l’impression de match aller-retour après avoir rencontré l’OM en janvier ?
C’est la paradoxe du calendrier. Il y a des équipes qu’on a joué en août et qu’on retrouvera en mai. On ne les aura pas vues pendant dix mois alors qu’on a fait Lyon en novembre puis janvier et là, Marseille c’est pareil. On me dit que c’est nouveau. On s’adapte.

Vous pensez que vous allez rencontrer une équipe de l’OM très différente, avec Balotelli ?
L’espérance est revenue à Marseille. A un moment, ils n’y croyaient plus. Malgré une première partie de saison délicate, s’ils finissent en boulet de canon, ils peuvent aller chercher une troisième place.

Comment pour Cabella, gérer son retour à Marseille ?
En ne faisant pas le match tout seul, qu’il joue pour l’équipe. Il va falloir qu’on lui fasse comprendre parce qu’on a toujours envie de prouver quelque chose dans son cas.

Le groupe est-il atteint par les graves blessures de Monnet-Paquet et Silva ?
A Dijon, ça a décuplé les forces. Tout le monde a pensé à Kevin et quand Silva s’est blessé, tout le monde a compris. Le tendon d’Achille, c’est la pire des choses. J’espère encore plus de solidarité.

Comment améliorer la complicité entre M’Vila et Bennasser ?
C’est le temps qui manque et chaque semaine on change l’équipe, surtout derrière. Il faut des joueurs intelligents pour innover, inventer.

Les attaquants n’ont pas marqué à Dijon, ça vous inquiète ?
L’important, c’est marquer un but de plus que l’adversaire et c’est souvent sur coup de pied arrêté. Lyon et Rennes ont marqué ainsi. On progresse. On a gagné à Guingamp, à Dijon en faisant entrer des jeunes qui ont ensuite joué en Gambardella. On avait dit, en début de saison, qu’on le ferait, on le fait.

Marseille, c’est un match qui sent l’Europe ?
Oui et après l’OM jouera Nice puis Paris et nous Lille. Ça sent toujours l’Europe. Mais aucun match n’est facile.

Comment jugez-vous le bilan de Khazri ?
Pour le moment c’est pas mal avec douze buts, trois ou quatre passes décisives. Il fait toujours quelque chose qui sort de l’ordinaire, même quand il a l’impression qu’il n’a pas fait un grand match.

Et M’Vila ?
C’est le patron. On a dit que Selnaes avait progressé, mais tout le monde est bon avec Yann. Il vous facilité la vie par son placement, ses passe. Laurent Blanc le voyait comme un soleil, on le retrouve petit à petit.

Un mot sur Subotic. C’est mieux pour lui de jouer à trois derrière ?
Il a été discuté, comme Perrin. Il est trop ceci, il est trop cela. Mais c’est un joueur d’expérience. Il donne de la sécurité, de la confiance.

En face, dimanche, il y aura Balotelli ?
Il me rappelle Ibra. Il semble parfois ne plus s’intéresser au match et est capable de marquer dans la minute qui suit. Je trouve vraiment qu’il a transfiguré l’OM.

Recueilli par Didier Bigard

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Vous avez aimé cet article ?

Partager sur Facebook
Partager Twitter
Partager sur Linkdin

LAISSER UN COMMENTAIRE