Julien Cortey, le basket comme ADN

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L’histoire de cet homme hors du commun débute un jour enchanté de 1980. Julien Cortey, né à Roanne, se prend alors rapidement de passion pour le ballon orange.

«Mes parents jouaient au basket, j’ai été plongé dedans directement». Le Roannais n’était pas destiné à faire une carrière professionnelle. Il débute à Neulise, puis fait un premier crochet sur Feurs, avant de revenir jouer en seniors sur la terre de ses parents. Alors qu’il réalise une belle saison à Neulise, le jeune homme âgé alors de 20 ans est repéré par Pont-Trambouze, club de Nationale 3.

PARCOURS IMPRÉVU

Après une longue hésitation, notamment due à la fougue et aux envies que procure la jeunesse, Julien Cortey décide de saisir sa chance. Bingo. A Feurs, il côtoie le monde professionnel (N1) puis signe au Puy-en-Velay (N2), avant de jouer près de Boulogne-surMer et de connaître plusieurs expériences à haut niveau. «Je n’ai pas pu jouer dans l’élite parce que je n’ai pas réalisé les sacrifices qu’il fallait faire pour cela». Celui qui a été, en parallèle de sa carrière, surveillant dans un collège souhaite désormais accompagner les jeunes joueurs vers le haut niveau. «Je veux leur donner ce que je n’ai jamais eu». Dès ses quinze printemps, Julien Cortey est dans le coaching. «Quand j’étais joueur, j’entraînais des équipes de jeunes dans les clubs où je suis passé. C’est quelque chose qui m’a toujours animé». Il termine son parcours de basketteur à Feurs, en N2, où il passe en même temps ses diplômes d’entraîneur. En 2015, il prend les rênes de l’équipe forezienne.

Julien Cortey dans sa deuxième maison, le Forezium


UN VÉRITABLE MENEUR D’HOMMES

L’apothéose arrive rapidement. Peut-être trop vite. La saison dernière, les Enfants du Forez réalisent un parcours magnifique. Le club obtient sa montée en N1 et termine Vice-Champion de France. Julien Cortey n’y est pas pour rien. Véritable meneur d’hommes, il a réussi cet authentique exploit avec une équipe 100 % française. «Nous avions des bons gars, humainement, collectivement, c’était parfait». Le Roannais n’arrête jamais de travailler. Ce bosseur assidu donne entièrement de sa personne chaque jour. «Nous devons pérenniser le club à ce niveau, cette L’histoire de cet homme hors du commun débute un jour enchanté de 1980. Julien Cortey, né à Roanne, se prend alors rapidement de passion pour le ballon orange. «Mes parents jouaient au basket, j’ai été plongé dedans directement». Le Roannais n’était pas destiné à faire une carrière professionnelle. Il débute à Neulise, puis fait un premier crochet sur Feurs, avant de revenir jouer en seniors sur la terre de ses parents. Alors qu’il réalise une belle saison à Neulise, le jeune homme âgé alors de 20 ans est repéré par Pont-Trambouze, club de Nationale 3.

PARCOURS IMPRÉVU

Après une longue hésitation, notamment due à la fougue et aux envies que procure la jeunesse, Julien Cortey décide de saisir sa chance. Bingo. A Feurs, il côtoie le monde professionnel (N1) puis signe au Puy-en-Velay (N2), avant de jouer près de Boulogne-surMer et de connaître plusieurs expériences à haut niveau. «Je n’ai pas pu jouer dans l’élite parce que je n’ai pas réalisé les sacrifices qu’il fallait faire pour cela». Celui qui a été, en parallèle de sa carrière, surveillant dans un collège saison va être compliquée mais on va s’accrocher, j’y crois». Avec les Enfants du Forez sept jours sur sept, Julien Cortey essaye également de concilier travail et vie personnelle. Papa d’un petit garçon, il va connaître un deuxième bonheur en 2019 avec la naissance de son second enfant. Un train de vie difficile mais luimême l’avoue, « J’ai une femme géniale, sans elle je ne pourrais m’investir autant dans ma vie professionnelle». L’avenir de ce grand gaillard devrait s’écrire plus haut d’ici quelques années. «Je ne lâcherai pas Feurs, mais j’ai des ambitions». Droit et loyal, Julien Cortey, à 38 ans, devrait avoir de longues et belles années dans le basket ligérien.. et national.

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