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L’ASSE et ses clubs partenaires : le début d’une grande histoire

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Depuis des années, l’ASSE se forme un réseau de partenaires dans la Loire. Retour sur ces partenariats, leurs apports pour l’ASSE mais aussi pour les petits clubs amateurs du département.

L’objectif de l’AS Saint-Étienne a longtemps été de se former un énorme réseau à travers toute la France. À un moment, le club a même compté le chiffre symbolique de 42 formations partenaires. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 16 encore en place. Dans ceux-ci, on en retrouve 10 de la Loire à savoir le Roannais Foot 42, l’US Feurs, l’AS Savigneux-Montbrison, le FC Roche-Saint-Genest, le Côte-Chaude Sportif, le FCO Firminy Insersport, le Football en Mont-Pilat, l’Olympique Saint-Étienne, l’Étrat la Tour Sportif et le Saint-Chamond Foot.

Un partenariat qui commence à porter ses fruits

Ce réseau né au début des années 2010 reste très jeune et les premiers résultats commence seulement à se voir. Dès les écoles de foot, les partenaires fournissent leurs meilleurs éléments aux Verts qui parachèvent leur formation. Généralement, les jeunes arrivent à Saint-Étienne vers 10/12 ans et peuplent les sections stéphanoises des U13 jusqu’à la réserve. Les joueurs sont d’abord à l’essai durant une demi-saison et se doivent de confirmer sous peine de retourner à la case départ.

Le Roannais Foot 42 avec huit footballeurs est le principal fournisseur de l’AS Saint-Étienne. Dans ces huit espoirs, on retrouve deux U14 avec le milieu Sacha Poyet et l’attaquant Amine Chakroun. Deux anciens Roannais, le défenseur Lenny Gardant et le milieu Valentin Depalle sont désormais en U15. Dans les catégories supérieures, le club de la sous-préfecture ligérienne compte 4 représentants. À savoir trois U17 et le milieu de terrain Simon Cateland en U19. Les trois joueurs de moins de 17 ans sont Noa Benramdane (défenseur), Illan Ramirez (milieu) et Maxime Perard (attaquant). Un autre U17, Terry Germany, était quant à lui pensionnaire de l’AS Savigneux-Montbrison avant de rejoindre la formation du décuple champion de France. Marie-Gaël Mukanya, joueur de la réserve stéphanoise est lui aussi originaire du club montbrisonnais.

De son côté, L’Étrat la Tour Sportif fournit deux défenseurs U13, Aaron Comblet et Loucas Lanetta. Le club voisin, le FC Roche-Saint-Genest compte également un ancien de ses rangs en U13 avec le milieu Lenny Marliac. En U14, ce même club a fourni 3 joueurs à leur club partenaire avec le gardien Alexis Colombet, le défenseur Enzo Laplume et l’attaquant Jules Patry. Le FCO Firminy Insersport compte lui 4 représentants devenus Verts. Il s’agit des deux milieux de terrain Marwane Diaf et Amine Chouchani en U15 et des deux frères N’Gongar évoluant en U19. En U19 se trouve également l’attaquant Youssef N’Joya N’Gapout, seul représentant de l’Olympique Saint-Étienne dans les catégories jeunes de l’ASSE.

Enfin, le club qui connaît le plus de résultats est pour le moment l’ES Veauche. La formation veauchoise est à l’origine de 3 joueurs devenus professionnels à l’AS Saint-Étienne. Le gardien Étienne Green et le milieu Benjamin Gabard toujours au club mais aussi Dylan Chambost, aujourd’hui du côté de Troyes. Le jeune Jules Mouton encore en U19 et qui a pointé le bout de son nez lors de cette préparation vient également de Veauche.

Quelles contreparties pour les petits clubs ?

Dans ce partenariat on sait que d’un côté, l’AS Saint-Étienne accapare les talents du département mais qu’en est-il de l’autre. De quoi bénéficient ces formations pour servir de liant entre l’ASSE et les familles de joueurs ? La réponse est : pas grand-chose. L’impact d’un partenariat avec l’ASSE reste limité et ces équipes ne constatent pas un véritable engouement relevant de cette association avec les Verts. Les avantages sont faibles mais tendent certainement à devenir de plus en plus importants. En effet, ces partenariats sont récents et il faut donc laisser le temps à ceux-ci de s’installer dans la durée afin d’en voir les retombées dans ces maigres structures.

Les principaux atouts d’une entente avec le club phare de la région sont les suivants. D’abord, les clubs partenaires se voient remettre une liste des jeunes joueurs qui ne vont pas être reconduits. Cela permet à ces formations de prendre contact avec les joueurs avant que d’autres équipes soient averties. Les clubs reçoivent également un dédommagement à chaque recrutement. Celui-ci s’élève environ à 250 euros pour notamment combler le prix de la mutation obligatoire lors d’un changement de club. La retombée financière est réelle seulement si le joueur éclate et signe un contrat professionnel par exemple. L’essentiel dans une alliance comme celle-là est l’image. Les clubs peuvent utiliser le logo de l’ASSE sur leurs sites internet, au sein de leurs installations ou lors de manifestations.

Au niveau des manifestations, l’ASSE se déplace à chaque tournoi organisé par l’un de leurs partenaires. Elle organise aussi un tournoi entre ces différentes formations. Celui-ci a lieu chaque année à la Côte-Chaude et réunit les 10 clubs ligériens mais aussi les six autres. Les clubs de la Loire peuvent donc discuter avec des formations diverses venant de partout. Un apport non négligeable qui permet de s’entretenir avec un club de région parisienne comme le FC Montfermeil ou un club de Tahiti comme l’AS Tefana. Quoi qu’il en soit, même si les retombées ne sont pas encore à la hauteur, tous ces clubs et surtout les 10 ligériens. Tous sont très satisfaits de figurer encore parmi les derniers partenaires d’un club mythique comme Saint-Étienne.

 

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