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L’Aviron Roanne-Le Coteau doit se renouveler

DD

Le club, qui a connu des moments de gloire par le passé, doit désormais ouvrir une nouvelle page de son histoire en misant sur la jeunesse.

Comme beaucoup de structures, le club l’Aviron de Roanne-Le Coteau a dû s’adapter avec la crise du COVID. Avec quelques licenciés en moins, l’association a vu sa gestion sportive changer. La volonté des dirigeants en place est de recréer une nouvelle dynamique au niveau sportif. “L’avenir du club, c’est d’essayer d’attirer des jeunes de 12 à 14 ans. Nous avons pas mal de jeunes mais on doit les amener vers le haut niveau et remettre à jour la rigueur et le goût de l’effort” explique Thomas Lory, salarié du club. Malgré les têtes d’affiches qui ont fait briller l’aviron roannais comme Pascal Danière, multiple médaillé handisport au niveau national, les jeunes peinent à prendre le relais. L’Aviron Roanne-Le Coteau, qui a fait partie des meilleurs clubs de la région et qui a fêté ses 110 ans d’existence en 2019, doit trouver son second souffle. “C’est une époque qui est passée, il faut maintenant se remettre au travail pour atteindre de nouveaux les objectifs que doivent être ceux du club, c’est-à-dire des podiums en Championnat de France”.

Un développement souhaité chez les féminines

Pour recruter, le club s’est associé à différents collèges du Roannais. Deux fois par semaine, les élèves sont accueillis sur le plan d’eau au bord de la Loire et pratiquent l’aviron. Ces actions envers les jeunes ont pour objectif de pouvoir attirer de nouvelles têtes au sein du club. Si les Jeux Olympiques, diffusés à la télévision, peuvent promouvoir la discipline, la faible médiatisation de l’aviron n’aide pas les structures à recruter. Le fossé entre les gros et les petits clubs s’est considérablement accentué ces dernières années. Un nouveau président, Alexandre Creppel, chef d’entreprise, a pris les rênes du club récemment. “Il faut que l’on parvienne à attirer de nouveaux licenciés, notamment chez les seniors, qui est une branche que l’on doit redévelopper, ou encore chez les féminines” termine Thomas Lory. Un avenir qui pourrait être radieux mais qui va s’inscrire sur la durée et avec patience.

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