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L’Œil de Didier Bigard : “Un fusible contre des baisses de tension”

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« Puel démission »: Geoffroy-Guichard a voulu siffler le signal du départ dès la déculottée face à Nice, suppléant deux présidents qui ont donné l’impression depuis des semaines, non pas de naviguer à vue mais de laisser dériver le navire. Le public stéphanois a gagné en sagesse, mais sa patience a été poussée à bout à l’heure du premier bilan, au quart du championnat. Pas une seule victoire en dix journées! Dans ces circonstances, le coupable est tout trouvé, l’entraîneur, même lorsqu’il est manager et membre du Directoire. En football, les titres sont ceux qui se lisent sur le terrain. La carte de visite a peu d’importance quand on fait un bilan de compétences..

En l’occurrence, on devrait plutôt parler de défaut de compétences, mais c’est vers la pelouse que se porteraient  alors les regards, tel celui de Jean-Michel Larqué quand il habille les joueurs pour un hiver qu’on craint glacial.

L’entraîneur est un fusible pour reprendre une formule qui n’a pas fait ses preuves. En électricité, lorsqu’il saute, c’est à cause d’une surtension. Dans le monde du ballon, c’est plutôt parce qu’il y a une grosse chute de tension, voire pas de tension du tout. Pas question d’exonérer celui qui doit donner le tempo mais il y a un tel manque de connections dans l’effectif de l’ASSE, des branchements hasardeux, des câbles égarés en L1 quand ils auraient dû équiper du National, qu’on redoute une coupure totale du courant. Gasset avait trouvé un réseau dans le même état de délabrement à son arrivée, mais, lui, avait su exiger des générateurs de secours. Pas Puel cet été. Et aujourd’hui, toutes les sources d’énergie ont bien augmenté.

Didier Bigard

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