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L’œil de Paul Brideau : “Ça passe… mais ça casse”

Chorale Roanne

Quelle belle série, à cheval sur les mois de mars et avril, de 5 victoires consécutives dont 3 en déplacement, qui fait penser avec une certaine confiance que la Chorale va « passer », en assurant son maintien au plus haut niveau ! Mais à quel prix…

Car, malheureusement à l’image de tant de domaines, pas uniquement sportifs, la casse pourrait être terrible… C’est déjà le cas sportivement avec, dans chaque club, une cascade record de blessures, ce qui, ajoutée à quelques effets de pandémie, pose toujours de gros doutes sur une fin de saison qu’il faudra mener à un rythme d’enfer jusqu’à fin juin. La casse économique est, elle, déjà avérée même si la plupart des instances et des partenaires continuent d’apporter leur soutien, y compris financier, malgré le vide qui règne autour de chaque rencontre. Mais qu’en sera-t-il à l’heure d’une reprise qu’on espère enfin normalisée à l’ouverture de la saison prochaine ?

Mentalement, moralement, tout en ayant le privilège de pouvoir encore exercer leur métier, joueurs et entraîneurs ne peuvent être qu’atteints, à force d’évoluer en vase clos, sans la chaleur et l’effervescence humaine d’une salle pleine à craquer. Ce public dont on regrette tant l’absence, même chez l’adversaire, et qui est condamné à se mettre en mode NBA : vous pouvez suivre tous les matchs sur l’écran de votre choix…en rêvant un jour de pénétrer dans la salle de vos rêves ! Utopique ? Fataliste ? On en est pourtant presque là… Et c’est peut-être la fracture qui sera la plus délicate à colmater : retrouver tous les fans sans lesquels le basket a bien moins de saveur…

 

Paul Brideau

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