Loire Nord Tennis de Table : « Nous sommes sur une perte de 25 à 30% de licenciés »

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Si le club ligérien de tennis de table peut continuer à jouer durant le confinement, la crise sanitaire a tout de même apporté son lot de difficultés et fragilisé sa santé économique.

L’exercice 2020-2021 n’est décidément vraiment pas comme les autres. À l’instar de nombreux autres clubs sportifs dans le département, le Loire Nord Tennis de Table a connu une entrée en matière remplie d’incertitudes et bouleversée par le contexte sanitaire. En début de saison, son match prévu à domicile face à Chartres le 25 octobre avait par exemple été reporté, lui coûtant près de 3000 euros.

Poursuite du championnat de Pro B

Un deuxième confinement a ensuite été décrété par le gouvernement, plongeant encore un peu plus le sport dans l’inconnu. Les championnats professionnels de tennis de table étant autorisés à continuer, le LNTT peut poursuivre sa saison en Pro B. “La consigne de la fédération est de jouer le plus de matches possibles, de s’arranger entre clubs”, explique le président Yannick Berthier. Fin novembre, les Ligériens devraient ainsi jouer trois matches consécutifs à domicile en l’espace d’une semaine. “Cela permet de résoudre quelques problèmes logistiques, on peut rassembler les joueurs au même endroit sur un bloc d’une semaine.”

Des rentrées d’argent suspendues

Toutefois, si la saison peut continuer, la période actuelle s’accompagne évidemment de difficultés économiques. “On n’a pas de droits TV en tennis de table, donc les uniques rentrées d’argent sont la buvette, la billetterie et les matches que l’on arrive à vendre aux partenaires”, détaille Yannick Berthier. Privé de ses recettes habituelles, le LNTT essuie également une baisse du nombre de licenciés. “Nous sommes sur une perte de 25 à 30% de licenciés, et ça ne va pas s’arranger car plusieurs joueurs attendaient de voir l’évolution de la situation avant de prendre leur licence.”

Le salut du club passera-t-il par une année 2021 un peu plus normale ? Travaillant dans un hôpital, Yannick Berthier est bien informé sur l’évolution de la situation sanitaire et préfère ne pas se faire d’illusions. “Il faudrait effectivement que ça rentre dans l’ordre sur la phase retour mais je suis pessimiste”, déplore le président ligérien. “Niveau convivialité, c’est aussi une dynamique qui sera très difficile à remettre en route.”

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