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Loïs Buffin : “Il me manque un gros résultat pour prendre confiance”

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À l’approche de la fin du Tour de France, nous avons rencontré le cycliste Loïs Buffin, licencié au CR4C Roanne. Le jeune homme de 21 ans fait partie de ces nombreux coureurs amateurs qui rêvent un jour de pouvoir vivre de leur passion. 

Comment avez-vous découvert le vélo ?

J’ai découvert le vélo sur le tard vers 18 ans grâce à mon père qui m’a transmis sa passion. J’ai commencé au vélo club roannais pendant deux ans avant de passer à côté au CR4C Roanne. C’est ma deuxième saison au sein de cette formation.

Quels sont vos points forts ?

La polyvalence. Je pense que quand je suis en forme j’ai des qualités sur tous les terrains. Après je suis plutôt à l’aise dans les bosses, si on devait me mettre dans une catégorie je suis une sorte de grimpeur puncheur.

Quels sont les axes sur lesquels vous devez travailler ?

Comme j’ai commencé tard, je dois prendre encore beaucoup d’expérience. Par exemple, j’ai encore du mal quand ça frotte beaucoup dans le peloton. Pour ce qui est du physique, je manque encore de force sur le plat.

Quelle est la course dont vous êtes le plus fier dans votre carrière ?

Il n’y a pas une course dont je suis spécialement fier. Il est impossible pour moi de choisir dans l’une de mes victoires. Elles ont toutes une saveur particulière et c’est toujours un sentiment incroyable lorsqu’on lève les bras.

Quelle est votre course préférée dans le calendrier ?

Je n’ai pas vraiment de course préférée mais je dirais que l’Alpes Isère Tour car c’est l’une des plus belles courses de notre calendrier. De manière générale, j’apprécie plus les courses à étapes que les épreuves d’un jour.

Êtes-vous satisfait de vos résultats cette saison ?

Je n’ai pas encore eu de très gros résultats cette saison donc je ne peux pas prétendre être fier de ces derniers. Je reste persuadé que je peux faire mieux. Dernièrement, ça va de mieux en mieux sur le plan physique mais il me manque un gros résultat pour prendre confiance.

À quoi ressemble votre quotidien ? 

Mon quotidien est simple. D’abord, il faut savoir que je suis en STAPS donc je dois allier le vélo avec mes études. En dehors de la période universitaire je me lève aux alentours de 8h30, je pars rouler vers 10h, lorsque je rentre je mange et cela me laisse toute la fin de l’après-midi libre pour faire ce que j’ai envie, que ce soit voir des copains ou jouer à la play ou toutes sortes d’autres occupations. Ensuite je mange et je me couche aux alentours de 23h.

Et au niveau des courses ? 

Pour ce qui est du rythme des courses on essaye de courir une fois par semaine minimum, plus il y a de courses mieux c’est. Je préfère courir que m’entraîner ça permet d’avoir une motivation supplémentaire.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Mes projets d’avenir seraient d’être préparateur physique dans le cyclisme de haut niveau, intégrer une grosse structure et ainsi pouvoir vivre de ma passion.

Quelle est votre idole de jeunesse et de quel coureur vous vous inspirez le plus aujourd’hui ?

Je n’ai pas de réel idole dans le cyclisme mais j’admire les performances de Julian Alaphilippe particulièrement, c’est un travailleur et ça paye, ça fait plaisir de le voir.

Un avis sur le Tour de France de cette année ?

Cette année, je suis mitigé. Je m’attendais à plus de spectacle sur le plan physique, une belle bataille entre Pogacar, les Ineos et les jumbo mais Pogacar a écrasé la concurrence d’entrée. Ce sont plus les chutes qui ont fait la sélection plus que la course en elle-même.

Crédit Photo : Loïs Buffin

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