Maxime Boire (Chorale de Roanne) : “N’avoir aucun regret en fin de saison”

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Après avoir débuté la saison en tant qu’assistant de Laurent Pluvy, Maxime Boire est désormais le coach principal de la Chorale de Roanne pour le restant de l’année en Jeep Elite. Il nous a accordé un entretien pour Parlons Sports Magazine en revenant notamment sur sa prise de poste tout en évoquant l’avenir.

  • Après avoir été battus plusieurs fois de peu, dont la défaite contre Strasbourg à Roanne, comment avez-vous remobilisé l’équipe ?

M.B. : “Après Strasbourg, cela faisait trois semaines qu’on travaillait ensemble. J’ai tout de suite rebondi sur le futur. Le match est fini, c’était frustrant et désolant mais c’est la beauté du basket. C’est ce qui fait vivre les fans, les gens étaient contents du match, malheureusement le scénario est contre nous. Maintenant, on se donne des possibilités de gagner les rencontres. Il faut le temps que ça se mette en place. Ce match était plein de promesses pour la suite et il ne fallait rien lâcher et continuer à travailler et progresser.”

  • Par la suite, vous gagnez contre Le Mans puis à Dijon, peut-on considérer à ce moment-là que la saison de la Chorale de Roanne est lancée ?

M.B. : “Non, pas du tout. On reste l’avant-dernière masse salariale et l’un des plus petits budgets de Jeep Elite. L’équilibre reste fragile. On bat Le Mans, c’est un vrai soulagement mais il leur manquait leur deux meilleurs joueurs. A Dijon, il y a un bon contenu mais la marge de progression reste grande. On apprend le lendemain que le meilleur joueur dijonnais avait une tendinite et ne pouvait pas shooter. Ces deux victoires sont très bonnes à prendre mais il faut relativiser.”

  • Vous avez dit que désormais les autres club vous respectaient beaucoup plus qu’auparavant, comment expliquer cela ?

M.B. : “C’est dans le sens où, avant, nous n’étions pas attendus à ce niveau-là. Quand on enchaîne les défaites, dans toutes les têtes ça compte. Ce que l’on a montré contre l’ASVEL, Strasbourg ou encore Paris, ça montre aux autres que nous sommes une équipe qui peut faire de bonnes choses. On a réussi à enchaîner sur plusieurs matchs ce que l’on avait fait à Monaco. Maintenant, il ne faut pas que cela soit qu’un feu de paille.”

  • Les observateurs annoncent le club parmi les relégués depuis le début de la saison, comment vivre avec cette pensée ?

M.B. : “C’est la réalité du sport. On est l’équipe de Pro B qui monte, c’est presque normal que l’on nous annonce en bas. C’est un énorme challenge et nous sommes motivés à réussir ce défi. On arrive sur la pointe des pieds et nous savons ce qu’il nous reste à faire pour se maintenir.

  • Pensez-vous savoir quelle sera la clé pour se maintenir en Jeep Elite ?

M.B. : “Il faut continuer à avancer et à progresser. Il y a plein de facteurs que l’on ne contrôle pas comme les blessures par exemple. On va travailler pour avoir aucun regret à la fin de la saison”

 

Crédit photo : Jules Roche

Retrouvez la première partie de l’entretien avec Maxime Boire en cliquant ici 

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