[Portrait] Anaïs Atila, nouvelle stéphanoise

Anais Atila

O.Parcollet Photographie

Elle s’appelle Anaïs Atila, elle a 21 ans et joue désormais au HBSEM de Saint-Etienne. Cette handballeuse pratique ce sport depuis l’âge de 9 ans.

Un sport qu’elle a découvert à l’école primaire. La pratique a ainsi commencé à Montargis puis à Nemours en région parisienne. La jeune joueuse est douée et intègre directement le centre régional d’entraînement de Fleury avec qui elle commence en catégorie moins de 17 ans régional. Elle enchaînera avec une saison en Nationale 1 dans le même club avant. Anaïs Atila ne perd pour autant pas de vue le monde du travail. Elle s’en va par la suite en Ardèche au club du Pouzin qui lui offre l’opportunité de passer son BPGEPS. La jeune joueuse saisie cette année l’opportunité d’un départ à Saint-Etienne qui professionnellement lui offre une nouvelle opportunité. Un club qui l’a surprise par «l’encadrement très sérieux et le personnel médical mis à disposition des joueuses». L’esprit d’équipe et la convivialité du club avec les joueuses l’a également enchantée. Un niveau qu’elle n’attendait pas après être passée dans des clubs mieux classés.

Pas très grande (1m68) pour la discipline, elle n’en reste pas moins confiante sur ses qualités notamment au sol pour permettre au HBSEM de passer le cap manqué de peu l’année dernière. Une montée en N1 qu’elle a par ailleurs en tête affirmant que le club “ne vise clairement que ça”. Les contraintes sanitaires seront en plus très désavantageuses pour le handball. S’il y a une annulation de match pour cause de cas de Covid au sein d’une équipe, elle pourrait perdre sur tapis vert. Des mesures qui poussent Anaïs et les autres joueuses à redoubler d’attention à l’extérieur du club. Il s’agirait d’une première pour elle aussi. Jamais elle n’a connu une montée en division supérieure au sein de ses différents clubs précédents. Une sensation et une émotion qu’elle veut connaître. L’avenir est pourtant plus incertain. Malgré la volonté de briller et de faire briller le club stéphanois dans des sphères plus élevées, la décision de s’inscrire dans la durée n’a pas encore été prise. Une décision qui sera “motivée en fonction aussi de mon projet professionnel”. Une tête bien faite, lucide et une joueuse de talent viennent donc de rejoindre le HBSEM. La saison du club stéphanois s’annonce forcément palpitante.

 

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