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Portrait – Jérémy Ferrari : Passion tardive, passion addictive

FErrari

Le Roannais a un parcours absolument atypique qui l’a mené tout droit vers les championnats du monde de half-ironman.

L’année 2021 s’achève et il y a un homme qui ne peut pas être plus satisfait de sa progression. Jérémy Ferrari a commencé le triathlon il y a seulement trois ans. Longtemps joueur de basket, à Lentigny en NM3 notamment, il se prend de passion pour une autre discipline juste avant la pandémie. “J’ai toujours été un compétiteur, peu importe le sport que je fais. Je suivais régulièrement les performances de Romain Serveau, avec qui je suis ami. Il m’a donné envie de faire du triathlon et c’est grâce à lui que j’ai pu progresser aussi vite”. Le COVID retarde les premières compétitions de Jérémy Ferrari mais lui permet de beaucoup s’entraîner. En connaissant déjà l’exigence de la discipline, le Roannais se donne les moyens de réussir. “J’ai toujours gardé cette rigueur à l’entraînement. Je sais les ingrédients qu’il faut mettre pour réussir. Plus on progresse et plus les limites que l’on peut se fixer ne deviennent que mentales”. Le sportif suit un programme quotidien. Il s’entraîne environ 15 heures par semaine et le travail paye. Son année 2021 est tout simplement exceptionnelle. Sur la discipline de l’half-ironman (moitié des distances d’un Ironman classique), il performe. Jérémy Ferrari est vice-champion d’Europe dans sa catégorie (35-39 ans). Il a remporté en fin d’année l’half-ironman en Grèce. Celui qui est kiné dans la vie de tous les jours peut être satisfait puisqu’il est qualifié pour les deux prochains championnats du monde (2022 et 2023 aux Etats-Unis). “Sur cette fin d’année, je ne me suis jamais senti aussi fort. Mon but ultime, c’est d’aller à Hawaï (pour les championnats du monde 70.3) et de performer là-bas”. Le Roannais s’est en même temps lancé sur la discipline reine, l’Ironman, du côté de Vichy et a loupé de très peu la qualification pour Hawaï 2022 en terminant sixième de sa catégorie. De quoi nourrir son appétit pour les prochaines compétitions. “Tant que j’aurai la motivation, je ne me fixe pas de limite. Je sais que malgré mon âge, j’ai une marge de progression”. Le pensionnaire du Roanne Triathlon aura plusieurs occasions de briller l’année prochaine.

Une recherche accrue de partenaires

Jérémy Ferrari brille par ses performances depuis quelques mois. Si le club de Roanne Triathlon l’accompagne et lui permet notamment d’avoir accès à des créneaux de natation et à différents avantages, le Roannais a besoin de soutien. Pratiquer le triathlon à haut niveau implique des frais. Il a créé récemment une association pour développer le partenariat. “Je ne veux pas que ça rapporte de l’argent”, explique-t-il. Dans une discipline qui en coûte plus qu’elle n’en rapporte, le kinésithérapeute veut grandir pour réaliser de nouveaux exploits en 2022.

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