Portrait : Yannick Berthier (LNTT), présent sur tous les fronts

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De nombreuses personnes dédient leur vie aux autres. C’est le cas de Yannick Berthier, président du Loire Nord Tennis de Table et infirmier anesthésiste au bloc opératoire de Roanne.

 

 

Yannick Berthier a été élu président du LNTT en septembre 2018. “J’ai rencontré Philippe Ducrozet , président du club à l’époque, pour présenter mon fils Clément et son parcours Handisport afin d’intégrer le club. Philippe m’a donc demandé si je voulais créer et m’occuper d’une section handisport. Je suis donc entré au comité directeur directement en septembre 2014. Courant 2017, Philippe Ducrozet est venu me voir et me persuader de reprendre la présidence du club. Nous avons travaillé ensemble pour faciliter la passation.”

Son travail en tant qu’infirmier anesthésiste prend beaucoup de temps. “ Je m’occupe donc du club dès que je peux les soirs et week-ends à raison de 15 à 20 h par semaine. J’ai heureusement l’appui de Marcel Livet qui m’aide à gérer les « dossiers » qui ne peuvent être traités qu’en journée.” Malgré son emploi du temps chargé aussi bien par le travail que par les devoirs administratifs liés à son poste de président, Yannick Berthier n’oublie pas de regarder les résultats de ses protégés en Pro B. “Nous nous retrouvons donc cette année avec une équipe très compétitive qui peut rivaliser pour la montée.” La crise sanitaire a bousculé le sport de manière générale et le LNTT a dû s’adapter aux consignes ministérielles. “Le calendrier Pro est très bouleversé. Il y a beaucoup de reports de matchs dus à la présence de cas Covid positifs parmi les joueurs des différentes équipes.On essaie donc de regrouper les matchs le plus possible pour faciliter les déplacements et limiter les frais.

Le LNTT jouera donc 6 des 9 matchs aller en moins d’un mois entre le 27 novembre et le 20 décembre.” Pour le futur du LNTT, Yannick Berthier admet vouloir “La montée en PRO A pour l’équipe première. Structurer professionnellement certaines tâches au sein du club et continuer le travail de communication engagé” avant de, pourquoi pas, se concentrer sur la formation de pongistes ligériens.

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