Puel et « La pesanteur du huis-clos »

Puel du 100120

Difficile de ne pas revenir sur la déroute subie à Paris pour Claude Puel lors de son point presse avant Nantes. Alors il tente de dédramatiser.

« Les Parisiens étaient très frais, au sommet et ont été très respectueux, très motivés (il a un sourire). Ils nous ont très bien considérés, ont beaucoup travaillé avec le ballon, ont défendu. Je les avais déjà vus très bons contre l’OM en première mi-temps, mais ensuite, ils avaient relâché. Là, ils ont continué sur 90 minutes et il y a les circonstances du match en plus. On concède un but qu’on ne doit pas concéder, on revient bien et on prend un contre avec l’expulsion. Face à la qualité des joueurs de Paris, la sanction dépend du fait qu’ils sont bien ou moins bien. Là, ils ont été très bien.»

« Ca fait mal, mais c’est Paris »

« Bien sûr, il y de la déception, de la frustration, chez les joueurs et le staff mais c’est Paris et ce match ne doit pas avoir d’incidence sur la suite. Ca fait mal, mais on passe à autre chose. Cela aurait été plus difficile si c’était une équipe de notre niveau. La différence était trop importante. »

« Un avantage pour l’adversaire »

« J’ai connu un huis clos à Nice. C’est très spécial, ça donne un avantage à l’adversaire. C’est quelque chose à apprivoiser, un environnement très spécial, une pesanteur. On joue sans fond, dans le silence. On va anticiper avec un dernier entraînement dans la même situation, mais on aurait bien eu besoin de nos supporters pour le match le plus important de la semaine. Si on peut considérer que la sanction pouvait être pire ? On peut aussi estimer  le contraire. Alors, le communiqué du club se suffit. On prend acte. »

Trauco meneur de jeu reconverti

Trauco et Silva ont des qualités différentes. Miguel a une formation de dix, reconverti au poste de la latéral. Il a une bonne technique ce qui est intéressant pour faire repartir le ballon. Il peut faire face à un pressing sans être gêné, mais doit encore progresser sur le plan défensif, être plus costaud dans les duels. »

Le travail d’Abi devant le but

Je ne fais pas seulement travailler Abi devant le but. Il faut répéter le même geste sans cesse pour bien le maîtriser. Pour moi il y en a quatre ou cinq possibles pour terminer une action. En match, on n’a pas le temps, il faut que ce soit des automatismes, une gestuelle à acquérir. J’ai toujours travailler comme ça. Même s’ils avaient déjà des qualités, je le faisais avec Thierry Henry ou Trezeguet. C’est pareil avec les milieux quand ils sont en position de frappe ou avec les défenseurs sur coup de pied arrêté. Abi a été formé sur le côté parce qu’il a la vitesse et il a encore des manques dans l’axe, les déplacement. Cette volonté de développement individuel concerne les jeunes et les moins jeunes. Même Loïc, il y a des choses que je voulais lui voir faire à mon arrivée et qu’il fait. »

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