SAM Handball 42 : Un équilibre menacé

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Les différentes mesures sanitaires ont porté un coup à l’économie du club stéphanois, dont le président espère désormais un retour à la normale en 2021.

L’espoir n’aura duré que quelques semaines. Alors que les instances dirigeantes du handball français avaient imaginé un protocole minutieux pour que la saison 2020-2021 se déroule aussi normalement que possible, le Saint-Etienne Masculin Handball 42 a rapidement déchanté devant les différentes décisions gouvernementales. “Chacune des mesures nous a touchés : la fermeture des gymnases a posé un premier problème, ensuite on s’est heurtés au couvre-feu, et maintenant il y a ce confinement, énumère le président Guillaume Vincent. Tout ça a rendu très difficile la pratique du handball.”

N’ayant disputé que deux matches de Nationale 2 avant l’arrêt des compétitions, le club stéphanois a aujourd’hui suspendu ses activités. De quoi entraîner plusieurs problèmes d’ordre économique. “On n’a pas joué un seul match à domicile donc c’est impossible de trouver de nouveaux sponsors, explique Guillaume Vincent. Nos partenaires sont eux aussi éprouvés économiquement. En termes d’aide et de soutien par l’Etat, on est la dernière roue du carrosse.”

2021, la dernière chance

Lors du premier confinement, l’annulation de certains évènements avait provoqué un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Mais le SAM 42 avait tout de même fini l’exercice 2019-2020 à l’équilibre, la plupart des matches ayant déjà été joués. Cette saison, l’avenir s’annonce beaucoup plus incertain car le confinement est arrivé beaucoup plus tôt. “Pour l’instant, la situation est problématique mais pas catastrophique, indique Guillaume Vincent. Ça peut s’arranger si on reprend normalement en 2021. Si on ne reprend pas, ça deviendra catastrophique.”

Tout comme le Loire Nord Tennis de Table, le SAM 42 doit aussi déplorer une perte estimée entre 25 et 30% de ses licenciés. Un chiffre malheureusement prévisible, la situation n’incitant pas les gens à reprendre une licence. “On a besoin qu’il se passe quelque chose, pour que nos licenciés puissent retrouver du plaisir”, prévient Guillaume Vincent. Un autre enjeu de taille pour l’année 2021.

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