TDF 2019 : Saint-Etienne accueillera bien le peloton

Après ces trois semaines de compétition, on connaîtra le successeur de Geraint Thomas.

Comme nous l’avions annoncé, le Tour de France fera bien escale à Saint-Etienne pour une arrivée, puis un départ, le week-end du 14 juillet. Christian Prudhomme a présenté ce midi l’édition 2019, qui se déroulera du 6 au 28 juillet.

Sainté rime avec parcours escarpé

Ce sera le 13 juillet à l’occasion de la 8e étape. Le peloton coupera la ligne d’arrivée à proximité du mythique stade Geoffroy-Guichard. Après un départ de Mâcon, les coureurs devront parcourir 199 kilomètres… qui s’annoncent spectaculaires. Pas question de parcours tout plat réservé à un sprint, une multitude de côtes se présenteront aux coureurs. Tout le monde n’arrivera pas dans le Forez pour disputer la gagne. Cinq montées répertoriées, mais de nombreuses difficultés qui ne le sont pas. Le vainqueur dans la Loire sera un costaud capable de passer les bosses.

Le profil de la 8e étape : Macon – Saint-Etienne.

Le lendemain, on repart de la ville des Verts. Cette fois-ci, direction la ville de Romain Bardet, l’ancien sociétaire du CR4C Roanne. Après 170 kilomètres, les coureurs arriveront donc à Brioude, avec encore une fois, un parcours assez casse-pattes. Le Mur d’Aurec devrait permettre la composition d’une échappée en début d’étape. La côte de Saint-Just, à 13 kilomètres de l’arrivée pourrait permettre un coup de poker de la part d’un attaquant. A voir qui des sprinteurs, baroudeurs ou puncheurs auront le dernier mot.

Le profil de la 9e étape : Saint-Etienne – Brioude.

Une première semaine de feu avant les Pyrénées

La première partie de ce Tour donnera la part belle aux massifs intermédiaires. Pas de Pyrénées ni d’Alpes, mais finalement moins de plat que les éditions précédentes. Après 3 jours en Belgique, le peloton fera son entrée en France, en prenant la direction des Vosges. L’arrivée en Alsace profitera aux grimpeurs, notamment l’étape Mulhouse – Planche des Belles Filles qui s’annonce déjà explosive. Cinq grosses ascensions dont l’arrivée en haut de la désormais célèbre Planche. Après le passage dans la Loire, ce sera le Massif central qui sera à l’honneur, avec un passage dans l’Aubrac, jusqu’à rejoindre le sud-ouest pour la deuxième semaine dans les Pyrénées.

Après une première mise en jambe, et un chrono à Pau, place à l’arrivée en haut du Tourmalet, qui n’a accueilli la ligne d’arrivée qu’à deux reprises, dont la mythique bagarre entre Andy Schleck et Alberto Contador en 2010. Le lendemain, Limoux – Foix proposera une nouvelle arrivée en altitude après trois cols parcourus. On quittera ensuite les Pyrénées pour longer le sud de la France, rejoindre le juge de paix de l’édition 2019.

Feu d’artifice dans les Alpes

Il va y avoir de la bagarre ! Le triptyque alpestre s’annonce endiablé. Une première étape entre Embrun et Valloire proposera les mythiques Izoard et Galibier avant la descente finale. Le lendemain, 123 kilomètres infernaux entre Saint-Jean de Maurienne et Tignes, avec aucun moment de répit. De la montée permanente jusqu’au sommet de l’Iseran, col plein d’histoire qui n’avait plus accueilli le Tour depuis 2007. La montée finale à Tignes pourrait avoir raison d’organismes fatigués.

Enfin, la dernière étape pour faire des différences sera jugée entre Albertville et la montée de Val Thorens. Cormet de Roselend, col très prisé cette saison 2018 servira d’entrée pour le peloton. Après la côte de Longefoy, place à la dernière et infernale montée de Val Thorens, longue de 36 kilomètres depuis Moûtiers. On connaitra alors le vainqueur de l’édition 2019. Le dernier défilé sur les Champs couronnera comme d’habitude un dernier vainqueur d’étape.

Après ces trois semaines de compétition, on connaîtra le successeur de Geraint Thomas.

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