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Tiffany Gauthier : “Saint-Etienne restera toujours ma ville de cœur”

Tiffany Gauthier Droit OK 2

Native de Saint-Etienne, la skieuse a participé à Pékin cet hiver à ses deuxièmes olympiades. Retour, avec elle, sur ce moment particulier de sa carrière.

Que retenez-vous de votre aventure à Pékin, tant sur le plan de vos performances qu’en dehors de la piste ?

T.G. : “Honnêtement, ces Jeux Olympiques resteront comme une expérience particulière. Avec le COVID, nous ne savions pas s’ils allaient être maintenus. Je suis quand même fière d’avoir pu les faire et particulièrement ceux de Pékin. Au niveau de la performance, je suis forcément déçue (28ème au Super-G, non-classée en descente) mais j’ai eu une saison très compliquée notamment au niveau physique. J’ai tout donné et je me suis entraînée pendant quatre ans pour cela. C’est la dure loi du sport de haut niveau et il faut faire avec.”

Pour vos deuxièmes Olympiades, comment allez-vous vous servir de cette expérience pour la suite de votre carrière ? Projetez-vous déjà de participer aux Jeux de Milan en 2026 ?

T.G. : “Très honnêtement, je ne pense pas être de la partie en 2026 pour vivre mes troisièmes olympiades. J’en ai bien profité et c’est génial d’avoir pu en faire déjà deux. Je pense que cela va me servir dans ma vie professionnelle, notamment dans la gestion du stress. C’est quelque chose de rare de pouvoir participer aux Jeux Olympiques et ça restera comme une expérience magnifique. Je ne sais pas où peut encore aller mon corps. Si je dois aller aux Jeux, ce sera du bonus mais maintenant je prends année par année.”

Quelles sont vos prochaines échéances à venir ?

T.G. : “Avec mes problèmes physiques, nous avons pris la décision avec le staff d’écourter ma fin de saison. Mon corps souffre énormément en ce moment et c’est même dans la tête que ça commence à souffrir. J’ai mal continuellement et je n’arrive plus à trouver le sommeil. J’ai serré les dents à Pékin et j’ai donné tout ce que je pouvais mais il est temps de prendre soin de ma santé. Je me projette sur la saison prochaine.”

Que représentent les Jeux olympiques d’hiver pour vous ?

T.G. : “C’est le rêve de tout le monde quand on est petit. Avec les copains, la première chose à laquelle on pense quand on nous parle d’objectif c’est les Jeux. C’est une expérience hors du commun. Je pense pas que je réalise pour le moment que je suis allée deux fois aux Jeux. Ce sont plutôt nos proches qui nous disent que c’est exceptionnel.”

Votre maman est Stéphanoise et vous êtes née à Saint-Etienne, quelles attaches gardez-vous avec la ville ?

T.G. : “Je dirais que Saint-Etienne est un peu ma ville de famille. Chez moi, tout le monde est du coin et notamment de Planfoy où vivait ma grand-mère. C’était l’endroit des rendez-vous familiaux, des coupures avec la vie quotidienne. C’est vrai que j’y vais moins depuis que ma grand-mère nous a quittés. Néanmoins, la ville me tient à cœur et j’assume fièrement d’être stéphanoise.”

Vous vous entraînez parfois sur Planfoy, la Loire est-elle une bonne terre pour votre discipline ?

T.G. : “Je pense que sur le plan physique c’est idéal. Au printemps, en été ou à l’automne, c’est parfait pour se changer les idées, sortir du cadre des montagnes et par exemple pratiquer la course à pied. Sur le côté psychologique, ça m’a apporté. L’air est bon à Planfoy. Le paysage et la nature sont magnifiques et cela a été bénéfique dans mon parcours de pouvoir me rendre là-bas”.

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