Wahbi Khazri : « On a notre mot à dire »

Kzari du 080319

« Nous n’avons pas été au niveau à Marseille ». Wahbi Khazri ne fait pas de circonvolution pour qualifier la dernière prestation de l’ASSE.

« Ce fut un non match, on ne l’a pas joué ce qui explique la facilité de la victoire de l’OM ». Mais attention, pas question « de tout remettre en cause , de tomber dans le drame» prévient-il les journalistes, même s’il admet que l’équipe a été « en dessous physiquement » et que pour y remédier « On a fait une semaine pleine ».

Inutile de lui faire la leçon, il la connaît « On a conscience qu’il faut se rattraper, mais on a battu l’OM à l’aller et sur les deux matches, on n’a rien eu à envier à l’OL. Le plus important, c’est la place occupée à la fin et on a notre mot à dire ». L’ambition est toujours là, malgré les blessures « On a perdu des joueurs importants, mais le coach fait du bon boulot ». Même titillé sur son manque de réussite actuel, il reste serein « A moi de travailler encore plus, mais j’ai quand même une passe décisive à Dijon. Je ne dramatise pas, ce n’est pas frustrant ».

“Si on s’arrête aux absents, on rend les armes”

Son regard se tourne naturellement vers Lille (dimanche 15h) : « Il faudra être fort mentalement. C’est une équipe très armée offensivement et solide défensivement, et pas question de regarder derrière, même lorsqu’on lui demande si le départ de Selnaes traduit un manque d’ambition du club. « On a gagné sans Ole. C’est un super-joueur mais il était mis en valeur avec Yann (M’Vila). Le football devient plus facile avec lui ».

Khazri préfère mettre en avant ceux qui ont remplacé le Norvégien «Youssef et Valentin ». Il martèle « On ne va pas tomber dans la psychose et on veut faire taire certaines personnes qui se font un plaisir de dramatiser. A nous de faire corps, de montrer qu’on a du caractère » Lui en a, sur et en dehors du terrain « Je vois d’autres matches de L1 qui ne sont pas flamboyants et ne nous comparez pas à Paris, Lyon ou Marseille. Ce serait idiot. Regardez les budgets, les effectifs, les bancs. C’est incomparable ». Pas question pourtant de s’avouer battu « Si on s’arrête aux absents, on rend les armes ». Pas le style Khazri.

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