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Elodie Clouvel : “Mon rêve ultime est de devenir championne olympique”

Elodie Clouvel (FRA) competes in Modern Pentathlon Women's Individual Riding Show Jumping during the Olympic Games Tokyo 2020, at Tokyo Stadium, on August 06, 2021, in Tokyo, Japan, Photo Jean-Marie Hervio / KMSP || 000496_0040  SPORT 2021 OLYMPIC GAMES JEUX OLYMPIQUES

Sixième des derniers Jeux Olympiques à Tokyo sur le combiné du pentathlon moderne, la Stéphanoise Elodie Clouvel va connaître un changement majeur dans sa discipline. L’équitation va disparaître au profit d’une épreuve plus moderne. Cela prendra effet en 2024, après les Jeux de Paris, qui seront les derniers de sa carrière.

Comment allez-vous, un peu plus de six mois après les Jeux de Tokyo ?

E.C. : “Tout va bien. Je suis sur une nouvelle aventure pour être prête lors des Jeux Olympiques de Paris. La forme revient petit à petit après une année 2021 qui a été très compliquée. Je suis prête à repartir de l’avant.

La décision de la suppression de l’équitation, après 2024, du programme de la discipline olympique, a été actée. Comment l’avez-vous vécue ?

E.C. : “Sur le moment, quand je l’ai su, je trouvais la décision un peu prématurée. La fédération a beaucoup discuté avec nous après et, au final, cela a permis d’éclaircir les choses. L’idée est simplement de rendre plus universelle notre discipline, que tous les pays puissent avoir les mêmes chances. C’est aussi une ouverture pour avoir plus de licenciés à l’avenir.”

Quelle discipline pourrait remplacer l’équitation ?

E.C. : “Un groupe de travail étudie le sujet. Il faut évidemment se mettre d’accord pour inclure au pentathlon moderne un nouveau sport. La décision devrait être prise en 2023. On parle peut-être d’un parcours d’obstacles.”

L’équitation ne va pas manquer à la discipline ?

E.C. “Personnellement, j’ai fait mon deuil. C’est pour le bien de mon sport. On peut dire aussi que c’est une ouverture à l’international et finalement, cela me plaît bien. Il y a des pays qui peuvent moins s’adapter que nous au niveau de l’équitation. En France, nous avons des installations extraordinaires. D’autres pays n’ont pas cette chance. C’est une décision qui est dans les tuyaux depuis quelques années. Nous savions que cela changerait après 2024.”

2024, vous y pensez forcément. Quelle sera votre préparation et votre état d’esprit ?

E.C. : “Je vais participer aux Championnats du Monde et aux Championnats d’Europe avec l’envie de briller. J’ai envie d’être championne du Monde, je ne le cache pas. Ensuite, il y aura une qualification olympique à aller chercher en 2023. Je veux encore progresser et devenir meilleure malgré l’année compliquée que j’ai passée. Il faut que cela me serve de tremplin pour les deux ans et demi qu’il me reste. Je compte mettre un terme à ma carrière en 2024”.

Les Jeux de Paris pour boucler la boucle ?

E.C. : “Oui, exactement. J’ai commencé le pentathlon moderne à Paris en 2008. Je pense que c’est le moment idéal, après les Jeux de 2024, pour arrêter. J’ai envie de transmettre maintenant et de faire autre chose. Cette discipline aura été une superbe école de la vie pour moi. Mon rêve ultime est de devenir championne olympique. À Paris, ce serait absolument extraordinaire. Maintenant, il faut que je vive cette dernière aventure à fond.”

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